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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 15:44

Davis, banquier d'affaire, vient de perdre sa femme dans un accident de voiture, étonnament il ne ressent rien, ni tristesse, ni colère. A l'hopital où sa femme vient de décéder, il cherche à s'acheter des bonbons dans le distributeur, mais ceux-ci restent coincés, il décide alors de faire une réclammation auprés de la compagnie gérant les distributeurs. De ses lettres de réclamation, il va nouer une relation avec la femme chargée du service client. Parallèlement à cela, il abandonne progressivement son métier et décide de démonter ou de casser tout ce qu'il approche.

Jean-Marc Vallée est capable de très bonnes choses (Café De Flore, Dallas Buyers Club) comme de moins bonnes choses (Wild), ici il revient à un niveau correct. Correct mais sans plus, car passée la première demi-heure, le film s'enlise dans une sorte d'éternelle répétition de destruction automatique de tout et n'importe quoi. Cependant la seconde moitié du film reprend de jolies couleurs jusqu'à un joli final.

Comme à chaque fois avec Vallée, la mise en scène est maitrisée et l'écriture de tous les roles soignée. Après avoir offert de magnifiques roles à Vanessa Paradis, Reese Witherspoon, Jared Leto ou encore Matthew Mcconaughey, il démontre à nouveau qu'il est un formidable directeur d'acteurs.

En effet, les acteurs trouvent ici une belle partition. Jake Gyllenhaal continue de donner un aspect plus profond à sa carrière (Night Call, Prisoners, La Rage Au Ventre...), il est excellent en homme détruit ne parvenant pas à faire son deuil. Il porte le film d'un bout à l'autre et le sauve de ses quelques moments de flottement. Quant à Naomi Watts, elle est lumineuse en mère de famille paumée.
 

Démolition, de Jean-Marc Vallée, avec Jake Gyllenhaal, Naomi Watts, Chris Cooper... Durée 1h41. En salle depuis le 6 avril.

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commentaires

A
Certes, ce film a l’air trop hors du commun, mais il révèle tout de même une part de vérité. Dans les moments difficiles, on veut tout casser (mais c’est impossible !).
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