Victoria, avocate célibataire, traverse un léger passage à vide rien ne va dans sa vie ni au niveau sentimental que professionnel. C'est alors qu'elle doit assurer la défense d'un de ses amis accusé de tentative d'homicide sur sa femme. Pour cela elle s'entoure d'un de ses anciens clients, un jeune dealer voulant se reconvertir dans le droit. Si on ajoute à cela le fait que son ex mari s'inspire de ses affaires pour rédiger un blog, le sort s'acharne sur la pauvre Victoria.
Après La Bataille De Solférino, Justine Triet revient avec Victoria. La mise en scène est plus soignée, mais le scénario et les dialogues sont toujours aussi bons. Même dans les moments les plus improbables elle parvient à rendre la chose crédible (fabuleuse scène de l'interrogatoire d'un chien).
Pour l'aider dans sa mission, la réalisatrice s'est entourée d'un casting parfait. Virginie Efira crève l'écran d'un bout à l'autre du film, elle peut dérouler toute sa palette de jeu passant d'une émotion à une autre avec une facilité déconcertante. Virginie Efira continue de prouver que sa reconversion est réussie et que tout ce qu'elle touche fonctionne. En plus de cela elle est incroyablement belle et il est difficile d'y resister. Face à elle Vincent Lacoste en personnage totalement lunaire et déjanté est encore une fois d'une justesse implacable. Il est aussi plaisant de retrouver Melvil Poupaud dans le rôle d'un dragueur complètement à côté de la plaque.
Victoria est la preuve que la France n'a rien à envier aux comédies américaines, Virginie Efira n'a elle rien à envier aux stars hollywodiennes.
Victoria de Justine Triet, avec Virginie Efira, Vincent Lacoste, Melvil Poupaud. 1h37. En salle depuis le 14 septembre.