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25 septembre 2016 7 25 /09 /septembre /2016 20:02

Victoria, avocate célibataire, traverse un léger passage à vide rien ne va dans sa vie ni au niveau sentimental que professionnel. C'est alors qu'elle doit assurer la défense d'un de ses amis accusé de tentative d'homicide sur sa femme. Pour cela elle s'entoure d'un de ses anciens clients, un jeune dealer voulant se reconvertir dans le droit. Si on ajoute à cela le fait que son ex mari s'inspire de ses affaires pour rédiger un blog, le sort s'acharne sur la pauvre Victoria.

Après La Bataille De Solférino, Justine Triet revient avec Victoria. La mise en scène est plus soignée, mais le scénario et les dialogues sont toujours aussi bons. Même dans les moments les plus improbables elle parvient à rendre la chose crédible (fabuleuse scène de l'interrogatoire d'un chien).
Pour l'aider dans sa mission, la réalisatrice s'est entourée d'un casting parfait. Virginie Efira crève l'écran d'un bout à l'autre du film, elle peut dérouler toute sa palette de jeu passant d'une émotion à une autre avec une facilité déconcertante. Virginie Efira continue de prouver que sa reconversion est réussie et que tout ce qu'elle touche fonctionne. En plus de cela elle est incroyablement belle et il est difficile d'y resister. Face à elle Vincent Lacoste en personnage totalement lunaire et déjanté est encore une fois d'une justesse implacable. Il est aussi plaisant de retrouver Melvil Poupaud dans le rôle d'un dragueur complètement à côté de la plaque.

Victoria est la preuve que la France n'a rien à envier aux comédies américaines, Virginie Efira n'a elle rien à envier aux stars hollywodiennes.

 

Victoria de Justine Triet, avec Virginie Efira, Vincent Lacoste, Melvil Poupaud. 1h37. En salle depuis le 14 septembre.

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22 août 2016 1 22 /08 /août /2016 18:00

Marie et Boris se sont aimés masi aujourd'hui ils se séparent. La séparation affective n'est cependant pas physique, puisque pour des contraintes financières ils cohabitent toujours sous le même toit avec leurs deux filles. L'amour laisse la place à la mesquinerie, et aux règlements de comptes.

Joachim Lafosse est un cinéaste des sentiments, après A Perdre La Raison où il se penchait sur le drame de l'infanticide il s'attaque cette fois-ci au délicat sujet de la séparation et de la cohabitation forcés de deux ex amoureux. Comme à chaque fois il offre à ses acteurs de magistrales prestations et ce à l'aide d'un scénario bien construit et de dialogues sonnant vrais.

Le film est une succession de longs plans séquences nous permettant de nous immiscer dans l'intimité de ce couple ne parvenant pas à se séparer. Le réalisateur réalise aussi le tour de force de nous émouvoir le temps d'une scène sur une chanson de Maître Gims.

La qualité du film repose aussi sur l'interprétation de ses deux acteurs. Cédric Kahn (trop rare en tant qu'acteur) est étonnant de maîtrise  dans le rôle du mari désargenté et complexé par la réussite de sa femme. Bérénice Béjo est elle, remarquable d'un bout à l'autre et trouve ici son plus beau rôle, dans la scène de danse familiale elle passe d'une emotion à une autre avec une virtuosité impressionnnante.

Que ce soit pour ses acteurs ou pour le sujet traité, L'Economie Du Couple mérite le détour.

 

L'Economie Du Couple de Joachim Lafosse, avec Bérénice Béjo, Cédric Kahn, Marthe Keller. Durée 1h40. En salle depuis le 10 août.

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25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 09:53

Michèle est une femme d'affaire qui semble imperméable à toutes les épreuves de la vie. Son monde va basculer le jour où elle se fait agresser et violer à son domicile. Cette agression ne change rien à son mode de vie, mais psychologiquement elle se métamorphose. Elle décide alors de traquer son agresseur avec qui un jeu malsain va s'installer, une histoire qui peut déraper d'une minute à l'autre.

Paul Verhoeven retrouve ici les thèmes qui lui sont chers : le fantasme, la violence, la sexualité féminine, et comme à son habitude il offre une partition exceptionnelle à une actrice. Comme à chaque fois avec lui, la réalisation est soignée et les interprètes mis en valeur par une superbe lumière. 

Verhoeven nous intrigue, nous interroge, nous fait frissonner, nous fait rire. Il développe pendant deux heures l'étonnante réaction d'une femme face au viol, le syndrome de Stockholm qu'elle semble subir, et sa réaction fasse au poids d'un secret devenu trop lourd pour elle.

Malgré la qualité d'écriture du film, on peut se demander si Elle aurait la même puissance avec une autre interprète principale. Isabelle Huppert qui n'a pourtant plus rien à prouver et dont tout le monde connait l'étendue du talent, parvient une nouvelle fois à nous impressionner. Elle réalise là l'une des plus grandes prestations de sa carrière avec ce rôle que seule elle peut jouer. Son absence du palmares du dernier Festival de Cannes est pour moi une réelle surprise tant elle est exceptionnelle dans Elle. A ses côtés de superbes seconds rôles, à commencer par Laurent Lafitte en voisin trop gentil pour être vrai, Judith Magre en vieille dame fantasque, Alice Isaaz en belle fille cinglée, Charles Berling en ex mari paumé, Anne Consigny en meilleure amie aux sentiments ambigus, Virignie Efira en catholique pratiquante sexy.

Elle, est une vraie réussite, un vrai bon cru. Et si vous êtes hermétique à Verhoeven allez y tout de même pour voir la performance d'une des plus grandes actrice au monde.

Elle de Paul Verhoeven avec Isabelle Huppert, Laurent Lafitte, Virginie Efira, Judith Magre, Ane Consigny, Charles Berling, Alice Isaaz... Durée 2h10. En salle le 25 mai.

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 16:39

Un groupe de mexicains tente de traverser la frontière afin de gagner les Etats-Unis, mais ils vont être pris en chasse par un patriote extremiste bien décidé à tous les tuer.

Jonas Cuaron, le fils d'Alfonso (Gravity) réalise ce road trip de l'extrème dans lequel un groupe de clandestins essaye d'échapper à la mort. Comme son père, il a un sens certain pour la mise en scène, le tout associé à une superbe photographie. La scène (entre autres) où le patriote exécute une partie du groupe à distance est à couper le souffle.

Le film se penche sur les conditions extrèmes dans lesquelles les clandestins rejoignent les USA, sur le rêve américain qu'ils ont en tête et sur l'hostilité de certains citoyens américains à les voir arriver dans leur pays. Néanmoins, le traitement politique s'arrête là et le film devient rapidement un survival movie sans autre ambition que celle du suspense et de la mise en scène. 

Le film repose sur l'interprétation de ses deux stars : Gael Garcia Bernal en clandestin pourchassé et Jeffrey Dean Morgan en patriote fou. Tous deux sont épattants, cependant léger avantage pour Jeffrey Dean Morgan qui vole la vedette au reste de la distribution.

Desierto de Jonas Cuaron, avec Gael Garcia Bernal et Jeffrey Dean Morgan. Durée 1h34. Sortie le 13 avril. 

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 16:42

Antoine est un musicien rêvant de succès, il est en couple avec Alice depuis une dizaine d'année, ensemble ils ont deux filles. Mais la routine s'est installé et leur couple semble sur le point de s'éteindre. Quand Antoine rencontre une jeune femme, il décode de quitter sa femme. Il va mettre un moment avant de comprendre qu'il avait tout pour être heureux.

Cyril Gelblat adapte ici le roman de Xavier Desmoulins et réalise une jolie comédie sur l'après-divorce et la façon dont un homme va enfin apprendre à devenir père et à prendre ses responsabilités. 

Le film doit beaucoup à la qualité d'écriture de son scénario et de ses dialogues. La relation entre un père célibataire et ses enfants, la reconstruction de deux personnes voyant leur couple voler en éclats, l'apprentissage de la famille recomposée, le deuil d'un amour, autant de sujets délicats qui sont ici parfaitement traités. Il n'est pas chose aidée de réussir une comédie sur le divorce en gardant un oeil tendre, ici, le pari est tenu.

Mais l'ensemble doit beaucoup à ses interprètes. Manu Payet continue (après Un Début Prometteur) de prouver qu'il est aussi capable de tenir des rôles plus sombres, il est formidable en père nouvellement célibataire devant nouer avec ses enfants une relation qu'il n'avait pas encore. Face à lui, Audrey Lamy développe une partition qu'on ne lui connaissait pas encore, plus dure et toute en retenue elle est toute aussi juste. A leurs côtés, c'est un plaisir de retrouver la trop rare Aure Atika, son duo avec Manu Payet fonctionne bien et apporte de belles touches d'humour. 

Tout Pour Etre Heureux de Cyril Gelblat, avec Manu Payet, Audrey Lamy, Aure Atika, Pascal Demolon. Durée 1h37. En salle depuis le 13 avril.

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 15:44

Davis, banquier d'affaire, vient de perdre sa femme dans un accident de voiture, étonnament il ne ressent rien, ni tristesse, ni colère. A l'hopital où sa femme vient de décéder, il cherche à s'acheter des bonbons dans le distributeur, mais ceux-ci restent coincés, il décide alors de faire une réclammation auprés de la compagnie gérant les distributeurs. De ses lettres de réclamation, il va nouer une relation avec la femme chargée du service client. Parallèlement à cela, il abandonne progressivement son métier et décide de démonter ou de casser tout ce qu'il approche.

Jean-Marc Vallée est capable de très bonnes choses (Café De Flore, Dallas Buyers Club) comme de moins bonnes choses (Wild), ici il revient à un niveau correct. Correct mais sans plus, car passée la première demi-heure, le film s'enlise dans une sorte d'éternelle répétition de destruction automatique de tout et n'importe quoi. Cependant la seconde moitié du film reprend de jolies couleurs jusqu'à un joli final.

Comme à chaque fois avec Vallée, la mise en scène est maitrisée et l'écriture de tous les roles soignée. Après avoir offert de magnifiques roles à Vanessa Paradis, Reese Witherspoon, Jared Leto ou encore Matthew Mcconaughey, il démontre à nouveau qu'il est un formidable directeur d'acteurs.

En effet, les acteurs trouvent ici une belle partition. Jake Gyllenhaal continue de donner un aspect plus profond à sa carrière (Night Call, Prisoners, La Rage Au Ventre...), il est excellent en homme détruit ne parvenant pas à faire son deuil. Il porte le film d'un bout à l'autre et le sauve de ses quelques moments de flottement. Quant à Naomi Watts, elle est lumineuse en mère de famille paumée.
 

Démolition, de Jean-Marc Vallée, avec Jake Gyllenhaal, Naomi Watts, Chris Cooper... Durée 1h41. En salle depuis le 6 avril.

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8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 14:22

Un franco-algerien installé à la montagne est le propriétaire d'une fabrique de ski de qualité, mais son affaire n'est pas florissante et il est à deux doigts de déposer le bilan. Son associé lui propose de participer aux jeux olympiques dans l'équipe algérienne afin de faire la promotion des skis.

Good Luck Algeria n'a sur le papier rien de prometteur : des acteurs qui n'ont pas grand chose en commun, une affiche faisant penser à un "Pattaya au ski", et un réalisateur dont ce n'est pas le métier. Pourtant la mayonnaise prend et c'est une jolie surprise.

Tout d'abord car cette incroyable histoire est une histoire vraie, et que le réalisateur est le frère de cet athlète qui s'est lancé dans le pari fou de participer aux jeux olympiques d'hiver. Ensuite parce que la distribution est excellente. Enfin parce que le film ne se contente pas de retracer cette aventure hors du commun, mais aussi parce qu'il s'interroge sur l'intégration de cette famille franco-algérienne installée à la montagne, sur la souffrance du père de ne pas être aussi souvent que possible dans son pays de naissance, sur la fierté des parents de voir leurs enfants réussir, sur le sentiment d'appartenance à la France des enfants quand le père se sent encore algérien. Bref, c'est un film malin avec une belle morale et comme Nous Trois Ou Rien il y a quelques mois, ca fait du bien ! 

Pour incarner le skieur un peu fou, le réalisateur fait appel à Sami Bouajila comme toujours impeccable. A ses côtés, Franck Gastambide est parfait tout en sobriété, Chiara Mastroiani joue une partition qu'on ne lui connaissait pas. Et pour les seconder la trop rare Hélène Vincent en citoyenne du monde et Bouchakor Chakor Djaltia en père dévoué.

Good Luck Algeria a du mal à se faire une place parmi toutes les énormes sorties du moment, pourtant il mérite le coup d'oeil. 

 

Good Luck Algeria de Farid Bentoumi, avec Sami Bouajila, Chira Mastroianni, Franck Gastambide, Hélène Vincent... Durée 1h30. En salle depuis le 30 mars.

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3 avril 2016 7 03 /04 /avril /2016 13:51

Damien et Tom sont dans la même classe d'un lycée aux pieds des Pyrénées mais tout les oppose, l'un vit en ville quand l'autre vit dans la montagne et doit subir 1h30 de transport pour se rendre en cours. Au premier abord ils se détestent et se battent régulièrement. Cependant, la mère de Damien qui soigne la mère de Tom, propose à ce dernier de venir s'installer chez eux, la cohabitation bien que difficile va permettre aux deux jeunes hommes de se découvrir.

André Téchiné auteur de nombreux grands films revient avec ce film à son meilleur niveau et fait ce qu'il sait faire de mieux, capter les sentiments, l'amour naissant, l'intimité de ses personnages. L'écriture du film à laquelle est associée Céline Sciamma est riche et la psychologie de chaque personnage est soignée.

Avec ce film, Téchiné explore la découverte de soi meme à un âge où l'on est plein d'incertitudes, la découverte des sentiments amoureux, la peur de ceux-ci. Et les deux héros se battent face à ces découvertes sans doute pour éviter le plus longtemps possible de s'avouer l'inéluctable vérité. Dans leur apprentissage de la vie ils seront alors aidés par la mère de Damien (formidable Sandrine Kiberlain).

Pour incarner ces personnages André Téchiné se repose sur Sandrine Kiberlain, décidémment toujours parfaite et lumineuse, et sur deux jeunes acteurs prometteur. Kacey Mottet Klein (déjà vu dans L'Enfant D'En Haut, Gainsbourg Vie Héroïque) explose complètement dans ce film. Son partenaire Corentin Fila est lui aussi très bon, en jeune homme souhaitant garder le contrôle de tout.

Avec Quand On A 17 Ans, André Téchiné offre un film lumineux sur la découverte de l'amour et l'apprentissage de la vie.  

 

Quand On A 17 Ans, d'André Téchiné, avec Kacey Mottet Klein, Corentin Fila et Sandrine Kiberlain. Durée 1h54. En salle depuis le 30 mars.

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30 mars 2016 3 30 /03 /mars /2016 18:47

Vincent a une vie bien tranquille entre sa copine qu'il ne voit jamais et sa mère envahissante. Un jour il rencontre une vendeuse dans une supérette, il est persuadé de l'avoir déjà vu, pour savoir comment il la connait il va la suivre. Rosalie, la vendeuse, se rendant compte de son manège décide de le faire suivre à son tour par sa nièce. Ces trois solitudes vont ainsi se découvrir et apprendre à se connaître.

Ce premier film de Julien Rappeneau était attendu à la fois en raison de la filiation du réalisateur mais aussi en raison des critiques très positives. Malheureusement, et si le film n'est pas décevant, il ne répond pas totalement à nos attentes. Ce film attendu est certes un joli premier film, mais pas le chef d'oeuvre annoncé.

La vraie bonne idée est de montrer l'histoire selon trois points de vue, ceux des trois personnages, de ces trois personnes perdues et cachant des secrets. La réalisation très poétique donne du relief à la folie douce des personnages.

Pour servir cette histoire, on retrouve la toujours parfaite Noémie Lvovsky en femme isolée et abîmée par la vie. Face à elle, Kyan Khojandi trouve ici son premier grand rôle mais ne parvient à se défaire de son personnage de Bref. Pour compléter la distribution, Alice Isaaz confirme tout le bien que l'on pense d'elle, pétillante elle déroule son jeu avec une aisance déconcertante. Les personnages secondaires (Anémone, Sara Giraudeau, Philippe Rebbot...) viennent ajouter un peu de folie à l'ensemble qui resterait un peu tiède sans leur présence.

En définitive, Rosalie Blum est un joli film que l'on aurait sans doute plus apprécié si les critiques ne l'avaient pas tant survendu.

 

Rosalie Blum de Julien Rappeneau, avec Kyan Khojandi, Noémie Lvovsky, Alice Isaaz, Anémone... Durée 1h35. En salle depuis le 23 mars.

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 10:31

Samuel, Timothée, Nestor, Vadim et Julia sont cinq amis d'enfance qui depuis toujours veulent habiter en collocation. Un jour, Samuel trouve l'appartement de leur rêve dont il propose de payer la moitié du loyer, la bande accepte et une nouvelle vie peut commencer. Seulement, à peine installés, Samuel voit son père lui couper les vivres, il décide alors de vendre de l'herbe pour pouvoir assumer sa part, mais tout ne se passe pas comme prévu et il va avoir besoin de ses amis.

Igor Gotesman réalise ici son premier film dans lequel il retrouve ses compères de Casting(s). Drôle du début à la fin, cette comédie parfaitement écrite propose des dialogues savoureux et des gags hilarants. 

Five est destiné à devenir culte pour tous les 20-30 ans, parce que le film ne se contente pas d'être une comédie de potes à la Friends, mais s'interroge sur les phénomènes de société de la nouvelle génération (l'amitié homme/femme, la présence de plus en plus importante de la weed, la difficulté à sortir de l'adolescence...). Le film répond aussi à la problématique "jusqu'où peut on aller par amitié", on aurait tout autant ri si le film s'était contenté d'être une comédie, mais il n'est pas que ça il est aussi malin.

Chacun peut s'identifier à l'un des personnages de cette bande interprétés par des comédiens au top. Si comme à chaque fois Pierre Niney excelle, on est ravi de le retrouver dans un registre comique, il y est aussi à l'aise que dans le drame. Mais la révélation du film est François Civil qui explose litéralement et trouve enfin un rôle à sa mesure, même lors des gags les plus graveleux il ne tombe pas dans la vulgarité et ne nous met pas mal à l'aise. Il faut aussi citer Idrissa Hanrot, Igors Gotesman et Margot Bancilhon qui complètent cette géniale bande. Enfin, à noter les apparitions désopilantes de Fanny Ardant et Pascal Demolon et la touchante Michèle Moretti. 

Five est incontestablement la comédie que l'on attendait, on en ressort avec un moral au top et une envie de le revoir avec ses potes.  

Five de et avec Igor Gotesman, et aussi Pierre Niney, Margot Bancilhon, François Civil, Idrissa Hanrot... Durée 1h42. En salle le 30 mars. 

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